Bonjour à toutes et tous!!!
Vous vous demandez peut être d’où me vient l’idée de mes assemblages un peu originaux et décalés?
Je vous dévoile le secret de l’originalité de mes sacs (ou du moins une partie car il faut toujours garder une part de mystère…)
Avant de me rendre au magasin ou sur internet, je consulte les tendances de la saison et je sélectionne celles qui me parlent et que j’aurai plaisir à travailler. Ensuite je flâne et je fouine avec ces fils rouge en tête.
Lorsque que je flash sur un tissu, je commence à broder autour, je superpose les rouleaux et je vois tout de suite ce qui colle ou pas. Dans ma tête je visualise tout de suite les assemblages tout en me laissant une porte ouverte pour les improvisations car rien n’est jamais figé dans ma tête comme dans la vie.
Je sais combien de métrage de tissu il me faut pour faire une collection mais j’en prend toujours un peu plus pour me laisser le champ des possibles et improviser. Car oui à un moment donné mon cerveau par en cacahuètes et veut sortir des sentiers battus. J’aime donner la possibilité aux femmes d’avoir sur elles des sacs qui sortent de l’ordinaire et qui font d’elles des personnes à part entière. Nous sommes des warriors et des femmes de tous les défis, alors pourquoi se fondre dans la masse ? Un jour on dominera le monde et cela commencera par notre sac à main. On ne demandera plus dans une relation, « Qui porte la culotte? » mais « Qui porte le sac? ».
Oui oui je suis rebelle parfois, j’ai horreur des conflits mais de temps en temps il faut s’avoir se rebeller pour voir éclore la fleur qui est en nous.
Et voilà je suis encore parti en dehors du sujet.
Je suis comme ça, je passe du coq à l’âne et de l’âne au pré. Mon imagination part dans tout les sens. C’est comme cela tous les jours. Mes proches ont parfois du mal à me suivre mais m’acceptent comme je suis. Je suis entière et passionnée.
Allez, retournons à nos moutons…
Une fois les tissus choisis je réfléchis aux coloris des fils disponibles sur le marché pour la surpiqûre (le fil visible sur les extérieurs, qui est un peu plus épais que celui de l’assemblage) , décalé ou passe partout ? J’aime jouer les contrastes sur les couleurs qui me le permettent.
En contre partie pour le passepoil (cordon que vous retrouvez sur les contours des Jean, Hervé et Florence), je calme le jeu en utilisant souvent du noir pour le corps des sacs et des brillants, argent ou doré pour les rabats pour un style classe sans trop en faire.
Une fois que toutes ces étapes sont décidées, je passe au choix de couleurs de la mercerie (boucles des sangles, fermoirs, pieds de sacs, rivets, etc). Or, argent, canon de fusil (noir gris anthracite métallisé) et parfois bronze (pour le sac Youna), je privilégie ces trois couleurs, les plus courantes, il faut bien être soft à un moment donné, car comme le dit la citation « Le trop est l’ennemi du bien ».
Le résultat est décidé. C’est parti pour la réalisation ! J’attaque toutes les étapes nécessaires à la réalisation de mes créations (je peux pas tout dévoiler tout de même) et je vois si ma visualisation était la bonne (je me trompe rarement, non je ne suis pas prétentieuse loin de là, j’arrive juste à me projeter) et surtout, le principal, savoir si mon idée vous plaît.
J’espère que cet article sur le secret de l’originalité de mes sacs, vous à plu autant que j’ai pris plaisir à l’écrire.
A très vite pour de nouveau récit.
N’hésitez pas à me faire parvenir vos retours pour connaitre les points que vous avez appréciés et pourquoi pas me donner des idées de sujet que vous voudriez que je traite dans de futur article.